La démocratie est la mission du peuple qui veut réconcilier l'homme avec lui-même et avec Dieu

Publié le par Aarchitectedubien

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Le mot gouvernement est inséparable donc du mot imperfection. C’est pourquoi gouverner c’est partout parfaire. Car comme le dit Platon, il n’ya aucun sens à chercher à diriger ce qui ou celui qui sait en toute transparence ce qu’il est ou qui il est déjà ou voudrait devenir parmi ses futurs possibles.

 

Le mot gouvernement est aussi inséparable aussi du mot science ou sagesse, au sens théorique et comme sinon surtout au sens pratique. Gouvernement et vérité son donc inséparable. Mais cela ne signifie pas que tout gouvernement est né de la vérité et pense, parle et surtout agit par vérité.

 

Cela signifie qu’à chaque fois qu’un gouvernement légitime tremble quand il veut parler ou agir, il faut supposer qu’il ne maîtrise pas sa matière ou alors il perd sa légitimité parce qu’il craint l’action que recommande la vérité mise à jour, et surtout dans la démocratie qui suppose que la vérité ne doit être ignorée par personne.

 

 Lorsqu’une économie est bien gouvernée, nous la voyons progresser par les bénéfices qu’elle procure. Quand l’homme est bien gouverné, partout dans le monde, dans la démocratie, dans la monarchie, dans l’aristocratie et peut-être même dans la dictaure, on le voit et il est le premier à le voir, qu’il s’approche de plus en plus de lui-même.

L’homme ne s’approche de lui-même parce qu’il devient de plus en plus riche et ne s’éloigne pas de lui-même parce qu’il devient de plus en plus pauvre en termes de milliards pour prendre l’unité de mesure à la mode. Il ne devient pas nécessairement de plus en plus de lui-même, ne réduit pas la distance de l’autre de lui-même dont il est séparé quand il prend conscience de cette déchirure, parce qu’il devient de plus en plus capable de rationalisation, de transformer la réalité matérielle et abstraites  produite avant lui et par lui-même, en termes de concepts organisés.

 

L’homme qui se gouverne bien, en tant qu’individu ou sous sa forme de peuple, devient de plus en plus grand parce que de plus en plus moins séparé de lui-même dans les brouillards des mondes sensibles,  quand il se voit dans le miroir monde sans se tromper de visage ou de fruit ainsi qu’il se reconnaît dans un miroir dans sa main.

 

L’homme progresse dans la satisfaction et vers le bonheur quand il progresse dans la connaissance de lui-même, quand il commence à marcher tout droit vers lui-même tel qu’il fut en sortant de l’Esprit ou tel qu’il voudrait être en tant qu’esprit.

 

Ce qui est à tout homme, c’est en même temps ce qui est en lui seul et exclusivement, mais qui appartient à tous. Ce qui est à tout homme, c’est ce qui ne se trouve nulle part en lui, mais qui est au moins en quelque autre dans le Grand Peuple de l’Humanité.

 

Ce qui est à tout homme et à tous les hommes parce que déposée naturellement en chacun par nature et par culture, c’est sa vie et les droits et les droits naturels et positifs attachés à cette richesse à la fois personnelle et publique qu’est la vie.

 

Voilà pourquoi aussi le plus ancien des droits et le plus ancien des crimes contre la vie et particulièrement commis contre l’humanité, est pour toute vie, le droit de chercher partout dans le monde le fruit de sa satiété en tant qu’individu et surtout en tant que peuple.

 

L’atteinte de ce fruit de sa satiété n’est pas un choix pour l’homme, mais une obligation de la vie humaine en tant qu’esprit dans sa forme originelle ou âme, et envers Dieu ou la Nature ou l’Esprit. Car sans la perte de ce fruit qui le sépara de lui-même, l’homme ne peut être libre et heureux, en ce sens la liberté correspond à l’identité parfaitement entre le dehors et l’intérieur de la chose qui reste dans un équilibre ou en repos. Avant cet état ultime visé par les individus et par les peuples, c’est l’agitation et la guerre généralisée. Un triste spectacle entre le tragique et la comique faits de mille et une scènes qui déroulent le mensonge, l’hypocrisie, la gourmandise, la cupidité, la naïveté, la ruse ou l’intelligence criminelle, les crimes économiques et les crimes de sangs et les crimes sur les mœurs.

 

Le jour la démocratie véritable, la démocratie du Grand Peuple de l’Humanité reprendre la terre du monde, aucun Etat ne chercher n’aura plus pour mission de traquer des bandes d’usurpateurs et de criminels.

 

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