Le Multiple est l'habit de l'Un toujours invisible dans le devenir

Publié par ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN (AAB)

Le Ciel du Soleil de la Lune et de l’ Etoile.

  1. Les Saisons, les mouvements de migration. Le jour et la nuit dans le même. Le chien qui suit la trace d’un gibier. Le chat qui veut attraper la souris. L’arrivée et la sortie des différents animaux qui s’abreuvent au même marigot. Les empreintes digitales. Tout cela montre que la nature surveille la nature .Le devenir et l’au-delà, avant et après le devenir, porte d’entrée et porte de sortie du devenir. Le Un, toujours égale à lui-même dans le temps et le lieu en dehors du devenir. Là- bas où le temps et le lieu disparaissent. Le multiple, l’ensemble qui s’enroule et se déroule autour de l’un, la multitude dans le même qui veut devenir Un, comme le blanc et le jaune dans le territoire de la coquille de œil et d’autre cohabitant.

 

  1. Les choses et les êtres qui composent la nature sont tous ensemble dans le même contenant physique, sensible et intelligent, mais ne sont pas disposés, ne sont pas composés, ne sont pas reliés, ne sont pas chargés de pouvoir, ne se déplacent pas, ne se reproduisent pas, ne se rencontrent pas, ne se développent pas de n’importe quelle manière. Il y a des contraintes qui s’imposent à l’existence au sein du devenir pour espérer y atteindre ce qu’elle cherche à retrouver comme unité individualisée ou comme groupement d’unités primitives incapables de survivre dans la solitude au-delà d’une certaine durée sans disparaître et par leur disparition faire disparaître ce qu’ils savent et ce qu’il ignore l’existence sans pourtant en être détaché.

 

  1. Aux animaux la nature a donné leur art de vivre, aux humains elle a laissé une grande marge de manœuvre, aussi bien dans le temps que dans son environnement extérieur, cela ne signifie pas une grande marge de liberté, pour répondre à sa question, quand il découvre certaines propriétés universelles de l’existence, en lui et en dehors de lui : comment pourrais-je et devrais-je vivre personnellement ou vivre ensemble avec mes semblables et avec ceux qui ne me ressemblent pas dans le même, pour espérer la production des rencontres qui me sont nécessaire et pour éviter la production des rencontres qui me sont nuisibles, entre moi et moi-même, entre moi et les objets de mon monde, les rencontres heureuses et malheureuses entre les autres composantes de mon environnement dans mon réseau relationnel ?

 

  1. A cette question les philosophes et les religions et les sciences ont répondu de diverses manières reconnaissant d’abord ensemble la nécessité d’un art de vivre, d’une manière universelles ou de contraintes universelles inspirant, suggérant plusieurs arts de vivre dans le même monde.

 

  1. La chimie comme la biologie s’interroge nécessairement sur l’origine des particules élémentaires, comme les philosophes présocratiques qui sont leurs ancêtres dans le champ de la connaissance.

 

  1. Ils s’interrogent comme l’opinion, sur les mouvements, les rencontres et les séparations, les divisions, les dissociations, les désintégrations, la dispersion anarchique ou gouvernée qui qui auraient pu théoriquement ou matériellement amené la naissance, la formation, de ces particules, de multiple descendant d’un Seul, point de départ et point de retour.

 

  1. Ils se demandent, pourquoi les particules élémentaires séparés par la nature depuis un premier état initial de la nature, cherchent-elles à se rencontrer et évitent-elles de se rencontrer, pour s’attacher les unes aux autres et recomposer d’autres unités plus grandes dans lesquelles elles conservent leur identité avec déformation ou dans lesquelles elles renoncent à toute existence individuelle pour donner naissance à quelque chose plus vaste et de plus ancien.

 

  1. Comment ces groupements naturels évoluent-ils, comment les éléments sont liés les uns aux autres, par quels cordes visibles ou invisible, par quelle énergie de liaison, par quelle formes de nœuds, pour former une figure générale, et comment ces liaisons et ces rapports changeraient-ils et qu’est-ce qui reste permanent et pourquoi?

 

  1. Ce qui change entre le physicien, le chimiste, le philosophe, le psychologue, l’anthropologue, le social et le juriste, c’est la matière des corpuscules, des unités, des entités, des organismes, les composantes et les configurations de leur espace de rencontre, et bien entendu, les moyens et les manières de s’approcher de ce qu’il veulent voir plus clairement et qui soit représentable dans et par leurs divers langue en vue de le communiquer, les lettres, les nombres, les figures géométriques.

 

  1. Surveiller : suivre un mobile pour lui empêcher de franchir des limites tracées dans une totalité composée de parties semblables ou différentes, séparées par leur natures, leurs formes, leurs propriétés, leurs mouvements, leurs destinations, leurs origines, leur affinité, leur antagonisme et d’autre frontières dans le même, et pour empêcher que certaines rencontres ne se produisent dans les éléments composant les mobiles et entre les mobiles dans leur espace, et pour permettre que certaines rencontres attendues se produisent ainsi qu’elles sont dessinées, représentées, voulues, par nécessité ou probable.

 

  1. Tout le monde sait que si la nature n’était pas surveillé et n’avait donc pas un ordre, étais un chaos sans aucune « raison » dans son histoire au sein du devenir et en dehors du devenir, sans aucune « horloge » qui réglemente les couchers et les réveils et les levées des choses et des hommes dans les montagnes de leur sommeil, aucune connaissance ni aucune action rationnelle ne saurait être attendue dans son territoire. Heureusement que tout n’est pas chaos sans tête ni queue. La vie serait plus insupportable pour le philosophe et l’homme tout court qui se demande : Pourquoi toutes ces présences ici et pas ailleurs ? Pourquoi toutes ces présences ici et ailleurs en même temps ?
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