Benno Siggil Sénégal:Le candidat de l'unité n'est pas seulement celui qui pourrait faire gagner des élections

Publié le par Archtectedubien

 

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 Club Philosolidaire de l'Association Architete du Bien 2011-2012

Le concept de Benno n’est pas encore à la fin de son histoire, mais il avance irrémédiablement vers un moment crucial : celui du choix d’un candidat appelé candidat de l’unité. Aujourd’hui, le choix est devenu plus facile puisque les variables ont diminué en nombre. On se demande à présent : nous faut-il Moustapha Niass OU Ousmane Tanor Dieng ? Les accompagnateurs et membres sympathisants de la coalition politique s’interrogent, mais c’est à la commission de facilitation des sages, tous responsables de parti, qu’il incombe la grave chance et honneur de faire le choix. Ils seront donc les premiers architectes de la victoire ou de l’échec du futur attendu.

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L’importance de l’unité

 

 

 

Il n’est pas besoin de le démontrer. C’est presque une évidence. Lorsque deux personnes qui pèsent chacune 50 kilogrammes se mettent sur l’extrémité d’un axe à l’opposé de laquelle est  assise une autre personne de 50 kilogrammes, il ne saurait y avoir de conservation de l’équilibre, à moins que la force humaine ne soit pas seulement générée par les muscles ou le poids matériel de son corps. Par contre, si les deux se séparent, rien n’est plus certain, parce que la séparation peut aussi diminuer immédiatement un poids dans certaines circonstances, comme elle peut aussi l’augmenter. D’autres suppositions sont possibles. L’unité réclamée aujourd’hui par le peuple sénégalais et par la république, n’est pas seulement importante parce qu’elle pourrait faciliter une victoire théoriquement possible. Mais elle est surtout importante en ce sens qu’elle permettrait au peuple de restaurer la confiance sociale nécessaire et la capacité de renonciation au particulier, au singulier, au nom de l’universel. Bien sûr, rien ne prouve que le peuple ou la république valent la peine de renoncer à notre individualité. Ceux qui se sacrifient pour eux n’attendent en général rien en retour. Ce qui compte pour eux en général, c’est la contemplation du peuple heureux et cette contemplation, ils la font dans l’esprit et c’est pourquoi ils ne voient que très rarement ce jour du peuple et de la république concrètement dans l’histoire.

 

 

 

La coalition Benno Siggil Sénégal peut-elle ignorer cela ?

 

 

 

Benno ne peut pas ignorer ce que tout le monde sait car ce serait une catastrophe politique  que de voir les moins éclairés gouverner les plus éclairés. C’est une douloureuse catastrophe pour Platon en tout cas dans sa République, que de se voir « gouverner par plus médiocre que soi ».Dès lors, on peut se demander si le fait de ne pas déclarer le nom du candidat de l’unité, le dimanche 31 octobre 2011,est une incapacité de détermination objective ou subjective, ou plutôt une stratégie qui trouve bien sa raison d’être dans le contexte actuel.

 

 

 

Le candidat de l’unité n’est pas le meilleur des hommes

 

 

 

Le candidat de l’unité n’est ni le meilleur des hommes, ni le plus riche des hommes, ni le plus intelligent, ni le plus expérimenté. Mais il devrait être disposé à apprendre à devenir tout cela en même temps ou à s’entourer d’une équipe d’hommes et de femmes disposés à faire l’école théorique et pratique de la bonne gouvernance, et il est nécessaire que le peuple à unir croit voir cela en lui ou en elle pour des raisons objectives ou subjectives. Gouverner un Etat en un seul jour sans faire de tort à personne ou à soi-même pourrait figurer parmi les grands miracles du monde des humains. Et pourtant, je me refuse toujours de croire que Senghor ait pu vouloir durant sa vie de citoyen simple et universel du monde ou durant sa vie de président, volontairement du mal à une vie humaine par un conflit d’intérêts personnels. La paix soit sur tous les saints de l’humanité !

 

 

 

Ce que Benno fera intéresse-t-il Abdoulaye Wade ?

 

 

 

En principe, il n’ya aucun lien ou il ne devrait y avoir aucun lien entre ce que le Conseil constitutionnel dira de la candidature d’Abdoulaye Wade et le choix du candidat unique de Benno. Par contre, il peut y avoir un lien entre l’interprétation subjective qu’Abdoulaye Wade peut faire de sa candidature hautement, apparemment ou réellement risquée, même si elle était conforme à la Loi, et l’aboutissement des négociations au sein de Benno pour une candidature unique. Partout dans les Etats du monde, il y a, ou il peut y avoir dans l’opposition politique, des « opposants »qui empêchent de s’opposer véritablement.

 

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